Les programmes de gestion des stocks par les fournisseurs (VMI) n’ont rien de nouveau. En fait, votre organisation en gère probablement un depuis 20 ans – ou plus. Cependant, c’est un secret de polichinelle que le VMI est souvent source de gaspillage. Peut-être est-ce parce que le contrôle et la gestion des stocks ne sont souvent qu’une réflexion après coup – après tout, c’est au fournisseur qu’il incombe d’établir les niveaux de stocks. Ou peut-être est-ce dû à une rupture des systèmes.
C’est vrai, une grande partie de ce gaspillage peut ne pas apparaître dans le bilan de votre organisation, mais les fissures peuvent être visibles dans des mesures telles que la disponibilité des pièces, le temps de réaction aux ordres de modification, ou même les querelles sur les prix et les stocks excédentaires.
Cela vous semble familier ? Eh bien, cela n’a pas besoin d’être comme ça. Lisez la suite pour avoir en main les clés pour mener à bien un programme VMI réussi.
La communication est essentielle
Cela peut sembler évident, mais le plus souvent, la relation entre un fournisseur-partenaire et un équipementier dépend de ce qui n’est PAS dit en ce qui concerne un programme VMI.
Bien sûr, l’équipe de la chaîne d’approvisionnement veut assurer la disponibilité de pièces de qualité dans la fenêtre de livraison spécifiée, mais la coordination nécessite un flux constant d’informations. Par conséquent, la communication est essentielle ; elle permet non seulement de définir les attentes, mais aussi de découvrir les problèmes avant qu’ils n’aient un impact sur la qualité, le coût et la livraison.
On ne saurait trop insister sur ce point, et cela commence par la prise en compte des exigences des deux côtés. Par exemple, comment les systèmes de l’équipementier et du partenaire de fabrication métallique communiqueront-ils entre eux ? De même, quel est le plan de mise en œuvre et qui sera chargé de quels livrables ?
Ne pas oublier de discuter des finances, car cela est souvent balayé sous le tapis et le fait de ne pas avoir ce qui peut être une conversation inconfortable peut conduire à des problèmes importants sur la route.
Définir les attentes et les faire respecter par tout le monde
En plus de garder les lignes de communication ouvertes, la gestion d’un programme VMI réussi nécessite de définir des attentes claires, puis de faire respecter les engagements de toutes les parties. Pour les fournisseurs-partenaires, cela signifie non seulement garantir l’approvisionnement, mais aussi sécuriser les données des équipementiers et les utiliser pour prendre des décisions importantes.
Pour les équipementiers, l’accent doit être mis sur le partage d’informations fiables. C’est extrêmement important, car des informations qui ne sont pas dignes de confiance pour les principales parties prenantes de la chaîne d’approvisionnement entraîneront des problèmes tels que la surproduction, les pénuries de matériaux ou même des problèmes de qualité.
Imaginez l’impact qu’auraient des informations erronées dans un environnement zéro défaut si une demande de changement ou un processus de test important n’était pas partagé avec les principales parties prenantes. Cette erreur d’omission pourrait entraîner des millions de pertes pour l’équipementier et le fournisseur-partenaire et pourrait finir par aigrir ce qui était une relation à long terme.
Il en va de même si un fournisseur-partenaire ne traite pas les informations partagées par ses clients de manière confidentielle, car la fuite d’informations exclusives pourrait avoir un impact négatif sur les deux parties. C’est pourquoi l’un des aspects critiques d’un programme VMI réussi est de s’assurer que les attentes sont clairement définies dès le début.
C’est un processus itératif
C’est vrai, cela peut devenir un peu cliché, mais lorsqu’il s’agit de gérer un programme VMI réussi, toutes les parties impliquées doivent le considérer comme un processus itératif. Une partie de l’investissement dans l’infrastructure nécessaire au fonctionnement du programme peut rester en place pendant des années ; la gestion du programme est une série continue de tests et d’ajustements. Il peut s’agir de répondre à la demande des clients ou de s’adapter en raison de l’introduction de nouveaux produits – dans tous les cas, il s’agit d’un processus continu.
En tant que tel, vous ne pouvez jamais supposer qu’une fois l’encre sèche sur un accord visant à mettre en place un programme VMI, votre travail est terminé. En fait, c’est à ce moment que le travail d’un gestionnaire de la chaîne d’approvisionnement ne fait généralement que commencer.
Connaissez vos limites
L’un des plus grands défis de la gestion d’un programme VMI est que toutes les parties ne sont pas complètement conscientes de leurs limites. Dans le cas du fournisseur-partenaire, cela se manifeste généralement sous la forme de promesses que l’organisation pourrait ne pas être en mesure de tenir – du moins pas tout de suite.
Bien que cela puisse être une opportunité de croissance, il incombe aux fournisseurs-partenaires d’avoir un dialogue ouvert avec ses clients sur ce qui est possible aujourd’hui et sur le délai d’exécution des capacités élargies requises à long terme. Cette conversation peut être difficile à avoir, mais elle est nécessaire. Du point de vue d’un responsable de la chaîne d’approvisionnement, avoir ces conversations vous permettra de mieux comprendre la véritable capacité de votre partenaire et son approche pour se développer ou s’étendre afin de répondre à vos besoins.
Mais ne pensez pas que l’accent est mis uniquement sur votre partenaire de fabrication métallique, car les équipementiers font également face à leur propre série de problèmes – dont certains que vous ne connaissez que trop bien. Les responsables de la chaîne d’approvisionnement devront également être francs sur ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas offrir en termes de soutien. Cela concerne généralement l’agilité et le partage des données, mais cela pourrait également s’étendre au développement des produits, aux livraisons et au paiement.
Les avantages du VMI
La gestion d’un programme VMI réussi peut être bénéfique pour les fournisseurs-partenaires et les équipementiers. Pour commencer, c’est une opportunité pour vos partenaires de fabrication métallique de construire une relation stratégique à long terme, tandis que les OEM peuvent obtenir un meilleur contrôle des coûts et une meilleure disponibilité des matériaux.
Mais vous ne voulez pas supposer que cela se produira tout seul. Les responsables de la chaîne d’approvisionnement tournés vers l’avenir seront proactifs en se concentrant sur :
- Les communications ;
- La définition et le suivi des attentes ;
- L’amélioration continue ;
- La connaissance de ce qui peut être réalisé – à court et à long terme.
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