Frisson

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Le frisson (également appelé shuddering) est une fonction corporelle en réponse au froid chez les animaux à sang chaud. Lorsque la température corporelle centrale baisse, le réflexe de frisson est déclenché pour maintenir l’homéostasie. Les muscles squelettiques se mettent à trembler par petits mouvements, créant ainsi de la chaleur en dépensant de l’énergie. Le frisson peut également être une réponse à la fièvre, car une personne peut avoir froid. Pendant la fièvre, le point de consigne hypothalamique de la température est élevé. L’augmentation du point de consigne entraîne une élévation de la température corporelle (pyrexie), mais donne également au patient une sensation de froid jusqu’à ce que le nouveau point de consigne soit atteint. Les frissons sévères accompagnés de violents tremblements sont appelés rigidité. Les rigors se produisent parce que le corps du patient frissonne dans une tentative physiologique d’augmenter la température corporelle jusqu’au nouveau point de consigne.

Située dans l’hypothalamus postérieur, près de la paroi du troisième ventricule, se trouve une zone appelée centre moteur primaire du frisson. Cette zone est normalement inhibée par les signaux du centre de la chaleur dans la zone hypothalamo-préoptique antérieure, mais elle est excitée par les signaux du froid provenant de la peau et de la moelle épinière. Par conséquent, ce centre s’active lorsque la température corporelle chute même d’une fraction de degré en dessous d’un niveau de température critique.

L’augmentation de l’activité musculaire entraîne la production de chaleur comme sous-produit. Le plus souvent, lorsque le but de l’activité musculaire est de produire un mouvement, la chaleur est de l’énergie perdue. Dans le cas du frisson, la chaleur est le principal produit visé et est utilisée pour se réchauffer.

Les nouveau-nés, les nourrissons et les jeunes enfants subissent une perte de chaleur (nette) plus importante que les adultes car ils ne peuvent pas frissonner pour maintenir leur chaleur corporelle. Ils dépendent de la thermogenèse sans frisson. Les enfants ont une quantité plus importante de tissu adipeux brun (apport vasculaire accru et densité mitochondriale élevée) et, en cas de stress dû au froid, ils consomment davantage d’oxygène et libèrent de la norépinéphrine. La norépinéphrine réagit avec les lipases du tissu adipeux brun pour décomposer les graisses en triglycérides. Les triglycérides sont ensuite métabolisés en glycérol et en acides gras non estérifiés. Ces derniers sont ensuite dégradés dans le processus nécessaire de production de chaleur pour former du CO2 et de l’eau. Chimiquement, dans les mitochondries, le gradient de protons produisant la force électromotrice des protons qui est ordinairement utilisée pour synthétiser l’ATP est au contraire contourné pour produire directement de la chaleur.

Des frissons peuvent également apparaître après une intervention chirurgicale. C’est ce qu’on appelle le frisson postanesthésique.

Chez l’homme, le frisson peut aussi être provoqué par la simple cognition. C’est ce que l’on appelle le frisson psychogène.

Les frissons peuvent également apparaître après une intervention chirurgicale.

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