DÉPISTAGE ET PRÉVENTION CERVICAUX
Test de PAP : Bon, mais sous-utilisé Nous avons fait de grands progrès. Ce qui était le 2e cancer chez les femmes américaines en termes d’incidence et de mortalité est maintenant 11e en incidence et 13e en mortalité. Pourtant, même avec une participation parfaite aux dépistages annuels, les femmes contractent toujours le cancer du col de l’utérus. Et beaucoup d’entre elles ne se font toujours pas dépister – elles représentent environ la moitié de tous les cancers du col de l’utérus. Le test Pap, aussi bon soit-il, a des défauts. Le test est subjectif, et la sensibilité varie d’un laboratoire à l’autre. 9
Dr J. Thomas cox, université de Californie. Membre du comité des directives cervicales de l’American Cancer society, de l’atelier de Bethesda de 2002 ; du comité consultatif du vaccin HPV de l’ACS ; auteur du comité des directives de l’ASCCP
Chaque année aux États-Unis, environ 500 000 femmes sont diagnostiquées avec des lésions précurseurs du cancer du col de l’utérus de haut grade, CIN 2 et CIN III.4 Si elles ne sont pas traitées, 22 % des lésions CIN 2 évoluent vers un carcinome in situ ou un cancer invasif du col de l’utérus, 43 % régressent et 35 % persistent au même niveau. Quatorze pour cent des lésions CIN 3 non traitées progressent, 32 % régressent et 56 % persistent au même niveau.
Vaccin anti-VPH : Ne remplacera pas la prévention ou la protection Bien qu’un vaccin efficace constitue une avancée majeure dans la prévention du VPH génital et du cancer du col de l’utérus, il ne remplacera pas les autres stratégies de prévention, comme le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes ou les comportements sexuels protecteurs. Les femmes doivent continuer à passer des tests Pap pour se prémunir contre le cancer du col de l’utérus.
Dr Anne Schuchat, directrice du CDC National Center for Immunization and respiratory Diseases, communiqué de presse du 29 juin 2006 (www.cdc.gov/od/oc/media/pressrel/r060629.htm)
Le vaccin contre le VPH (Gardasil) qui prévient le développement des lésions causées par les VPH de types 6, 11, 16 et 18, a été approuvé par la Food and Drug Administration américaine en juin 2006 pour une utilisation chez les femmes âgées de 9 à 26 ans. Peu après, le Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation a publié des lignes directrices, indiquant que la vaccination est recommandée pour toutes les femmes < de 26 ans. (www.cdc.gov/vaccines/recs/schedules/adult-schedule.htm).
Le test VPH : Adjuvant à la cytologie Les États-Unis prennent du retard par rapport à d’autres pays pour évaluer la meilleure façon d’utiliser le test HPV pour le dépistage. Des essais en cours aux Pays-Bas, en Italie, au Royaume-Uni, au Canada et en Finlande évaluent si la cytologie peut être remplacée par le test ADN du VPH pour le dépistage. Actuellement, le test HPV n’est approuvé qu’en complément de la cytologie pour le dépistage du cancer du col de l’utérus aux États-Unis, et aucun essai similaire n’est en cours. 10
Dr Thomas C. Wright, Université de Columbia. Auteur, des directives de consensus de 2001 sur la prise en charge des femmes présentant des anomalies cytologiques et histologiques, des directives provisoires de 2004 sur l’utilisation du test ADN du VPH pour le dépistage primaire et du système Bethesda de 2001
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