Tout le monde sait que les lévriers sont rapides, mais quelle est leur vitesse exacte ? La plupart situent leur vitesse maximale autour de 45 mph – un peu moins rapide qu’un quarter horse, et beaucoup moins rapide qu’un guépard.
Le style de course du Greyhound ressemble en fait à celui du guépard, employant ce que l’on appelle le galop à double suspension. Contrairement aux chevaux, qui n’ont qu’une seule période au cours de leur foulée de galop pendant laquelle les quatre pattes ne touchent pas le sol en même temps (la période où elles sont toutes contractées sous le corps), les lévriers et de nombreux autres chiens rapides ont deux périodes de suspension pendant leur galop le plus rapide : la phase contractée, comme le cheval, plus la phase étendue, comme la photo du lévrier sur le côté du bus. C’est ce qu’on appelle un galop à double suspension. Ses pieds ne touchent le sol que 25 % du temps où il court. Regardez-le au ralenti ici :
Les longues jambes du lévrier, sa colonne vertébrale flexible, sa petite taille, ses gros muscles et ses os minces travaillent ensemble pour le rendre rapide. Mais il possède plusieurs caractéristiques moins visibles qui font de lui le démon de la vitesse qu’il est. Le lévrier de course a un cœur énorme pour sa taille : il représente entre 1,18 et 1,73 % de son poids corporel. Le cœur de la plupart des autres races représente 0,77 % du poids corporel, celui des humains 0,5 %, et celui des chevaux de course 1,0 à 1,3 %. Le cœur du lévrier peut battre cinq fois par seconde pendant une course. Pendant une course de 30 secondes, un lévrier fait circuler son volume sanguin quatre à cinq fois. Un lévrier de course a le volume sanguin le plus élevé par rapport à sa taille de tous les athlètes (11,4 %, contre 10,5 % pour un cheval de course, 9,5 % pour un sprinter humain et 7,2 % pour un chien de compagnie moyen). Il a le volume cellulaire emballé le plus élevé de tous les chiens (60 % contre 35 %), et plus élevé qu’un cheval de course (40 %).
Alors, lequel est le plus rapide, le lévrier ou le cheval de course ? Dans un hippodrome du Royaume-Uni, des officiels ont fait courir un lévrier de haut niveau contre un pur-sang de haut niveau sur un parcours en herbe de 400 mètres (deux furlongs, ou 437 yards). Le lévrier a gagné par sept longueurs (de cheval). Pour être honnête, c’est le départ en trombe du chien qui a été déterminant, et le cheval n’a cessé de gagner du terrain. Si le parcours avait été plus long, le cheval aurait dépassé le lévrier, qui est connu pour son sprint, pas pour son endurance.
Voici une vidéo d’un cheval contre un lévrier :
Et une autre qui ajoutait une moto de cross au mélange :
Et si on ajoutait un guépard ? Eh bien, en supposant que le guépard n’ait pas mangé le lévrier, il partirait en tête. Le lévrier atteint sa pleine vitesse en six foulées, soit environ 30 mètres (32 yards). Le seul autre mammifère terrestre capable d’accélérer aussi rapidement est le guépard. On dit que le guépard a une vitesse de pointe de 70 mph, mais qu’il ne peut la maintenir que sur environ 200 mètres. Le lévrier continuerait à courir à sa vitesse maximale d’environ 45 mph jusqu’à environ 250 mètres. Mais il pourrait probablement conserver une certaine vitesse alors que le guépard doit s’arrêter et se reposer.
Une étude récente a comparé les foulées des lévriers et des guépards et a constaté que la vitesse supplémentaire des guépards est due à leur capacité à augmenter la fréquence de leurs foulées de 2,4 foulées par seconde à 20 mph jusqu’à 3,2 foulées par seconde à leur vitesse maximale de 40 mph. Les lévriers sont restés à environ 3,5 foulées par seconde sur l’ensemble de leur parcours. Curieusement, dans cette étude, la vitesse maximale des lévriers était plus rapide que celle des guépards (42,5 mph). Les chercheurs en ont conclu que les guépards n’essayaient pas vraiment, mais cela pose la question de la précision de l’estimation séculaire de 70 mph. Combien de fois avons-nous entendu quelqu’un prétendre que son Basset Hound ou autre pouvait courir à 55 mph parce qu’il l’avait « chronométré à côté de la voiture » ? Oui, je ne pense pas. Il s’avère que mesurer la vitesse chez les animaux est plus difficile qu’il n’y paraît… peut-être que le lévrier a vraiment besoin de défier le guépard dans une course.
Posé par : Chewy Editorial
Image vedette : via AlexandraMorrisonPhoto/
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