Méditation bouddhique

Méditation bouddhique, pratique de la concentration mentale conduisant finalement, par une succession d’étapes, au but final de la liberté spirituelle, le nirvana. La méditation occupe une place centrale dans le bouddhisme et, dans ses stades les plus élevés, combine la discipline d’une introversion progressivement accrue avec la perspicacité apportée par la sagesse, ou prajna.

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Bouddhisme : Méditation
Deux formes fondamentales de méditation (pali : jhana ; sanskrit : dhyana) ont été pratiquées dans la tradition Theravada. Étroitement liées…

L’objet de la concentration, le kammatthana, peut varier selon les individus et les situations. Un texte pali énumère 40 kammatthanas, dont des dispositifs (comme une couleur ou une lumière), des choses repoussantes (comme un cadavre), des souvenirs (comme ceux du Bouddha) et les brahmaviharas (vertus, comme l’amabilité).

Quatre étapes, appelées (en sanskrit) dhyanas ou (en pali) jhanas, se distinguent dans le déplacement de l’attention du monde sensoriel extérieur : (1) le détachement du monde extérieur et la conscience de la joie et de l’aisance, (2) la concentration, avec suppression du raisonnement et de l’investigation, (3) la disparition de la joie, le sentiment d’aisance demeurant, et (4) la disparition de l’aisance également, amenant un état de pure possession de soi et d’équanimité.

Les dhyanas sont suivis de quatre autres exercices spirituels, les samapattis (« réalisations ») : (1) la conscience de l’infinité de l’espace, (2) la conscience de l’infinité de la cognition, (3) le souci de l’irréalité des choses (nihilité), et (4) la conscience de l’irréalité en tant qu’objet de la pensée.

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Les étapes de la méditation bouddhiste présentent de nombreuses similitudes avec la méditation hindoue (voir Yoga), reflétant une tradition commune dans l’Inde ancienne. Les bouddhistes, cependant, décrivent l’état de transe culminant comme transitoire ; le nirvana final nécessite la perspicacité de la sagesse. Les exercices censés développer la sagesse impliquent la méditation sur la vraie nature de la réalité ou sur les dharmas (éléments) conditionnés et inconditionnés qui composent tous les phénomènes.

La méditation, bien qu’importante dans toutes les écoles du bouddhisme, a développé des variations caractéristiques au sein des différentes traditions. En Chine et au Japon, la pratique du dhyana (méditation) a pris suffisamment d’importance pour se développer en une école à part entière (respectivement le Chan et le Zen), dans laquelle la méditation est la caractéristique la plus essentielle de l’école.

La méditation est un élément essentiel de l’école.

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