La vie du Premier ministre britannique Tony Blair va devenir un opéra rock

14.12.2020

L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair est devenu le sujet d’un opéra qui sera joué l’année prochaine. Il a été présenté comme une « réévaluation téméraire » de sa vie et de sa carrière politique.

Un opéra dont le sujet est l’ancien Premier ministre travailliste britannique Tony Blair doit être présenté l’année prochaine à Londres, avec le défunt dictateur irakien Saddam Hussein et la princesse Diana parmi les personnages de scène.

L’œuvre, intitulée « Tony ! (A Tony Blair Rock Opera) », a un livret de l’humoriste Harry Hill et une musique de Steve Brown. Elle doit être jouée dans le cadre d’un festival de théâtre au Turbine Theatre, à côté de l’historique Battersea Power Station, du 4 au 6 février.

Le spectacle a été présenté comme « l’histoire de la façon dont un homme est passé de hippie pacifiste et future pop star à millionnaire belliciste en seulement deux décennies. »

Blair, 67 ans, qui a été au pouvoir pendant 10 ans à partir de 1997, a joui d’une popularité initiale pour ses réformes sociales et économiques, mais a été critiqué par beaucoup pour avoir soutenu les États-Unis dans leur invasion de l’Irak en 2003 pour évincer Saddam.

Il est également connu pour avoir nourri des ambitions musicales précoces, et a déjà joué de la guitare dans un groupe.

La publicité pour l’opéra a déclaré que son histoire joue « rapidement et lâchement avec les faits ».

Jeune Premier ministre

Blair était le plus jeune Premier ministre de Grande-Bretagne depuis 1812 lorsqu’il est entré en fonction à l’âge de 42 ans, mettant fin à 18 ans de règne conservateur ininterrompu.

Depuis qu’il a quitté ses fonctions, il a été envoyé au Moyen-Orient et a également créé la Fondation Tony Blair pour le changement mondial, qui dit avoir pour mission « d’aider les dirigeants politiques à construire des sociétés ouvertes, inclusives et prospères dans un monde de plus en plus interconnecté. »

Cependant, il est resté la cible de critiques pour avoir reçu d’importantes sommes d’argent pour des travaux effectués dans le secteur privé, y compris pour des autocrates.

tj/rc (AFP, dpa)

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