Gleditsia triacanthos form inermis
L’un des arbres les plus surprenants à rencontrer lors d’une promenade dans les bois riverains de l’est et du Midwest est notre honeylocust indigène, Gleditsia triacanthos. On ne peut pas le manquer. Aucun autre arbre n’est gardé par une telle masse d’épines acérées et ramifiées, dont certaines atteignent un pied de long. Elles sont vraiment féroces.
Heureusement pour nos forêts communautaires, quelqu’un a remarqué que certains arbres avaient toutes les autres caractéristiques du robinier faux-acacia – sauf les méchantes épines ! Les scientifiques et les phytogénéticiens ont découvert que si le mélèze sans épines se distingue nettement du mélèze laricin par la question pas si mineure des épines, il n’est pas autrement assez différent pour être classé comme une espèce distincte. De plus, les descendants des arbres sans épines ont parfois des épines. Cette torsion de la génétique a conduit les botanistes à classer les honeylocusts sans épines comme une forme de honeylocust, ou « une variation de semis où un pourcentage de semis présente une caractéristique distinctive. »
Le honeylocust sans épines a capturé le cœur des arboristes, des forestiers communautaires et des propriétaires de maisons à travers l’Amérique. C’est un arbre largement planté dans les communautés car c’est l’un des arbres urbains les plus résistants et les plus tolérants que l’on puisse trouver. De nombreuses régions du Sud appelaient autrefois les honelocusts les arbres à épingles des Confédérés parce que ces épines étaient utilisées pour épingler les uniformes pendant la guerre civile.
Un nom doux
L’honellocust était autrefois appelé sweet locust et peut encore porter ce nom dans certaines régions des États-Unis. Honeyshucks était également un nom donné à l’arbre par certains campagnards. La tonalité sucrée de ces noms provient de l’intérieur charnu des gousses de graines fraîches. Cette matière pulpeuse était autrefois mâchée par les garçons de ferme et l’est encore par le bétail lorsqu’il en trouve. Mais nous ne recommandons pas d’essayer, car les graines de la même gousse peuvent être toxiques.
La partie « criquet » du nom vient apparemment du son de cliquetis que font certains membres de ce groupe d’arbres lorsque la gousse de graine a séché. À l’oreille de quelqu’un, ces bruits ressemblaient à ceux de l’insecte criquet. Puis à nouveau, il a été suggéré que, puisque Jean le Baptiste a dîné de miel et de sauterelles, que ces termes ont été effondrés et appliqués à l’arbre aux gousses de graines sucrées.
Les noms scientifiques sont beaucoup plus clairs. L’espèce a été décrite pour la première fois au milieu des années 1700 par le botaniste suédois, Karl von Linné. Il lui a donné le nom de genre Gleditsia en l’honneur de J. G. Gleditsch, un botaniste allemand de l’époque. Le nom de l’espèce, triacanthos, vient du grec pour « trois » et « épine », en référence aux épines de l’acacia qui sont souvent à trois branches. La désignation latine de la forme sans épines de l’arbre est, comme il se doit, inermis, ce qui signifie « non armé » ou, appliqué aux plantes, « sans épines ni piquants ».