Comment puis-je avoir une fracture de stress ?
Cela peut se produire lorsqu’il y a une augmentation soudaine du niveau d’activité en augmentant la distance ou l’intensité de l’entraînement. Une fracture de stress se produit lorsqu’un os se brise à cause de charges de traction ou de compression répétitives, ce qui en fait une blessure de surutilisation fréquente chez les coureurs de fond.
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Qui est concerné ?
Les incidents de fractures de stress sont inférieurs à 1 % dans la population générale, mais chez les coureurs, ils sont de 13 % à 52 %. La course à pied exerce un stress plus important sur les os porteurs de poids de nos jambes inférieures. Les fractures de l’os du tibia représentent 49 % de toutes les fractures de stress observées chez les athlètes, suivies des fractures de l’os métatarsien du pied.
Quels sont les facteurs de risque ?
- Histoire de fracture de stress antérieure
- Mauvaise condition physique
- Augmentation trop rapide du volume et de l’intensité
- Sexe féminin et irrégularité menstruelle
- Diété pauvre en calcium et en vitamine D
- Mauvaise santé osseuse
- Mauvaise biomécanique, comme les pieds plats
Quels sont les premiers signes ?
La douleur commence progressivement à un endroit spécifique de l’os et s’aggrave initialement avec l’augmentation de l’activité. Finalement, la douleur est présente lors d’une activité moins intense et finalement au repos. L’os affecté sera sensible au toucher et est souvent associé à une rougeur et un gonflement.
Quelle est la différence entre une périostite tibiale et une fracture de stress ?
Le syndrome de stress du tibia médian shin splints précède souvent le développement d’une fracture de stress sur le bord interne du tibia. Le syndrome du tibia est une réponse inflammatoire du tissu conjonctif à une charge répétitive et, comme les fractures de stress, il se développe chez les personnes qui augmentent soudainement leur niveau d’activité, son intensité ou sa fréquence. La principale différence réside dans le fait que la douleur de la périostite tibiale est généralement localisée de manière diffuse le long de l’os de la jambe moyenne ou inférieure, et non à un endroit précis. Si l’activité de surutilisation se poursuit, la périostite tibiale peut évoluer vers une fracture de stress.
Ne résistez pas à la douleur… un diagnostic et une intervention précoces sont importants !
Elle permet d’éviter les complications, de réduire la douleur, de favoriser la guérison, de prévenir d’autres dommages osseux et de reprendre la course.
Vous soupçonnez une fracture de stress ?
Il est fortement recommandé de consulter immédiatement un professionnel de santé. Une radiographie permettra souvent de détecter la présence d’une fracture de stress.
Comment gérer la douleur et les symptômes ?
- Glacez-vous pendant 15 à 20 minutes toutes les trois heures, selon les besoins.
- Prenez les médicaments contre la douleur prescrits par votre médecin.
- Modifiez les niveaux d’activité actuels afin d’imposer moins de stress à l’os affecté et de rester sans douleur.
- Si la marche est douloureuse, une diminution du port de poids ou une attelle peut être recommandée pour protéger le site de la fracture.
- Essayez des activités alternatives comme la marche rapide, l’utilisation d’une machine elliptique, la course en eau profonde, le vélo ou la natation.
Le temps de guérison peut varier en moyenne de 10 à 18 semaines selon la rapidité avec laquelle elle a été détectée et le traitement commencé. N’oubliez pas que la clé de la prévention consiste à augmenter l’entraînement par petites étapes progressives, en particulier pour les coureurs débutants.
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