0 Commentaires
Auteur : Nathan Rodgers
Le t’ai chi et le qigong sont tous deux d’anciennes traditions chinoises qui soulagent le stress et augmentent l’énergie. Ainsi, de nombreuses personnes se demandent ce qui distingue le t’ai chi du qigong. Si vous envisagez d’apprendre l’une de ces formes d’art, il est important de savoir laquelle vous convient le mieux. Voici un bref aperçu de leurs principales différences :
Le t’ai chi est généralement plus complexe
Les formes de t’ai chi impliquent une série de nombreux mouvements. Une forme de t’ai chi peut prendre des mois à apprendre et toute une vie à maîtriser.
Le qigong est souvent un seul mouvement répété à l’infini, et parfois n’implique aucun mouvement, mais se concentrera uniquement sur la respiration. Pour cette raison, le t’ai chi peut être efficace pour lutter contre le vieillissement, puisqu’il s’agit d’un entraînement mental autant que physique.
Le t’ai chi se concentre davantage sur la forme
Le t’ai chi exige beaucoup de discipline. La position des genoux, des pieds et de la colonne vertébrale sont tous cruciaux pour la bonne exécution de la forme. Le qigong est moins rigide ; c’est une pratique de forme libre.
Le qigong est plus adaptatif
Certaines des positions, des stances et des mouvements requis par le t’ai chi peuvent être difficiles à réaliser pour certains. Les athlètes qui ont subi des blessures graves ou les participants souffrant de certains handicaps peuvent trouver les formes de t’ai chi plus difficiles.
Parce que le qigong est de forme libre, il est également très adaptatif. Toute personne, quelle que soit sa condition, peut participer à ses exercices de respiration et adapter ses mouvements simples à son propre niveau de capacité physique.
Le t’ai chi est un art martial ; le qigong est un système de bien-être
Les racines du qigong remontent à des milliers d’années et sont profondément imbriquées dans le mode de vie chinois. Le T’ai chi a été développé plus récemment par les moines Shaolin et les chefs militaires chinois. À l’origine, ils destinaient leur « T’ai chi Chuan », ou « Grand Poing Ultime », à l’autodéfense et au combat. Les fondateurs du t’ai chi connaissaient également bien les pratiques du qigong, dont ils ont intégré des éléments dans leur système d’autodéfense. Cependant, le qigong est considéré comme un système de santé, et le t’ai chi est véritablement un art martial.
Le qigong est une institution répandue en Chine
Le t’ai chi a acquis une plus grande notoriété que le qigong ici en Occident, mais dans son pays d’origine, le qigong est un élément de la vie quotidienne. Le qigong fait partie du plan national de santé chinois et est pratiqué dans les écoles, les universités et les hôpitaux. Si le t’ai chi est également populaire en Chine, le qigong est une pratique quotidienne pour un nombre encore plus important de citoyens chinois.