Il existe des préservatifs traités au spermicide et d’autres au lubrifiant censé prolonger le plaisir sexuel et prévenir l’éjaculation précoce. Il existe des préservatifs extra-forts, fabriqués en latex légèrement plus épais « pour les moments difficiles », explique le magicien (clin d’œil, clin d’œil). Il paraît qu’une société allemande est même en train de mettre au point un préservatif en spray. Pour l’enfiler, il faut apparemment glisser son pénis en érection dans une sorte de boîte qui pulvérise du latex de tous les côtés. Aucun mot sur la date à laquelle les préservatifs en spray seront disponibles.
Quelle est l’efficacité des préservatifs ?
L’espièglerie mise à part, utiliser un préservatif si vous êtes sexuellement actif peut être une question de vie ou de mort. Dans le cadre d’une sexualité sans risque, il a été démontré que les préservatifs protègent du VIH/sida, ainsi que de diverses autres maladies sexuellement transmissibles, notamment l’hépatite B, la gonorrhée, la syphilis et le virus à l’origine des verrues génitales. Ils sont également efficaces pour prévenir les grossesses non désirées, bien sûr.
Combien sont-ils efficaces ? C’est étonnamment difficile à dire, reconnaît Markus Steiner, PhD, MSPH, épidémiologiste à Family Health International et contributeur d’un chapitre sur les préservatifs dans le manuel Contraceptive Technology.
« Les préservatifs ne fonctionnent que s’ils sont utilisés de manière cohérente et correcte, et c’est quelque chose qui est très difficile à étudier chez les gens », dit Steiner. Les études estiment que sur 100 couples utilisant des préservatifs de manière cohérente et correcte, 2 % tomberaient enceintes au cours de la première année d’utilisation. Dans la vie réelle, cependant, les gens et les préservatifs dérapent. Le taux réel de grossesse non désirée chez les couples utilisant des préservatifs comme moyen de contraception est plus proche de 15 %.
Qu’en est-il des maladies sexuellement transmissibles ? Encore une fois, les préservatifs ne fonctionnent que s’ils sont utilisés correctement et systématiquement. Mais lorsqu’ils le sont, ils peuvent réduire considérablement le risque d’infections graves. Les experts de la santé attribuent à l’utilisation généralisée des préservatifs la maîtrise de l’épidémie de VIH/sida dans de nombreuses régions du monde. Certaines études montrent que les préservatifs sont efficaces à plus de 90 % pour prévenir la transmission du VIH.
10 conseils pour une meilleure protection par préservatif
Les préservatifs seraient encore plus efficaces s’ils étaient toujours utilisés correctement. Ce problème se pose notamment pour l’utilisation du préservatif par les adolescents. Qu’est-ce qui ne va pas ? Les bêtises, principalement. Ne pas utiliser un préservatif à chaque rapport sexuel est le problème le plus courant, selon Mme Steiner. Autre problème : le fait de ne pas utiliser le préservatif pendant toute la durée du rapport. Dans des enquêtes récentes, certains hommes admettent avoir mis le préservatif bien avant le début du rapport ou l’avoir retiré avant l’éjaculation. (N’est-ce pas stupide ?) Le coupable que la plupart des gens accusent – le glissement ou la rupture du préservatif – est en fait assez rare, selon Steiner, ne se produisant que dans 2 % des cas environ.