Créée par l’auteur anglais A A Milne, la création de la franchise Winnie l’ourson remonte à 1926, où elle est apparue pour la première fois sous la forme d’une série d’histoires dans un livre intitulé Winnie l’ourson.
La saga a été inspirée par le fils de Milne, Christopher Robin Milne, et un ours en peluche qu’il possédait. On dit que l’inspiration pour le reste des personnages a été tirée des autres jouets que possédait le fils de Milne.
Mais grâce à un rapport que nous avons récemment mis la main dessus, on peut dire que notre enfance a été marquée avec succès.
On ne peut pas vraiment nous en vouloir – car quiconque a passé une majeure partie de son enfance consciente à tirer des » leçons de vie » des contes de Winnie l’ourson et de ses amis, ne peut que se sentir extrêmement perturbé par un rapport de l’Association médicale canadienne.
Publié en 2000, le rapport intitulé » Pathologie dans le bois des cent acres : A neurodevelopmental perspective on A.A. Milne’ va jeter la lumière sur la façon dont chaque personnage de Winnie l’ourson a souffert d’un trouble du développement neurologique.
Voici quelques observations :
Winnie l’OursonSelon le rapport, l’Ourson souffrait de plus d’un trouble – le plus important d’entre eux étant son trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Ce trouble psychique se caractérise par l’incapacité du patient à faire attention et par un niveau d’activité supérieur à la normale dans la plupart des cas. Le rapport de l’AMC précise également que « la persévération de Pooh sur la nourriture et ses comportements répétitifs de comptage soulèvent la possibilité diagnostique d’un trouble obsessionnel compulsif (TOC). »
Christopher RobinCela peut sembler être une suggestion plutôt effroyable, mais selon le rapport de l’AMC, il pourrait y avoir un angle freudien pour expliquer pourquoi le petit garçon a choisi de nommer son ours, « Winnie l’ourson » (« w*iner » est souvent utilisé comme un argot pour l’organe reproducteur masculin). La théorie psychanalytique de Freud estime que la pulsion sexuelle de chaque être a un rôle à jouer dans sa personnalité d’où l’indication de la probable fixation de Robin sur le mot, w*iner.
TiggerLe tigre souffre apparemment de TDAH en plus d’un cas chronique de « comportements à risque », ce qui l’amène également à être impulsif pour échantillonner tout et n’importe quoi.
Le confident et ami le plus proche de PigletPooh, Piglet, souffrait d’un cas aigu de trouble anxieux généralisé. Citant sa « pauvre personne, anxieuse, rougissante et énervée », le rapport indique que Piglet avait également des problèmes d’estime de soi.
KangaLe Kangourou souffrirait d’un cas de trouble de l’anxiété sociale, ce qui explique qu’elle soit perpétuellement surprotectrice de son fils, Roo (mais bon, quel parent ne l’est pas ?)
HibouConnu pour avoir la réputation d’être le personnage le plus intelligent, Hibou a apparemment souffert de dyslexie à un certain degré. Son incapacité fréquente à épeler les mots, couplée à des mots mal orthographiés, fait allusion à son état dyslexique, selon l’AMC.
L’état d’être perpétuel d’EeyoreL’âne a été qualifié de « trouble dépressif ». La « dysthymie chronique » de Bourriquet est à mettre sur le compte des accès de stress et de négativité qu’il subit.
RabbitRabbit souffrirait de TOC en combinaison avec la « tendance à être extraordinairement imbu de sa personne et son étrange système de croyance selon lequel il a un grand nombre de relations ».