En tant que mode d’écriture expositif, l’approche narrative, plus que tout autre, offre aux écrivains une chance de penser et d’écrire sur eux-mêmes. Nous avons tous des expériences logées dans nos mémoires, qui méritent d’être partagées avec les lecteurs. Pourtant, elles sont parfois tellement fusionnées avec d’autres souvenirs qu’une grande partie du temps consacré à l’écriture narrative se situe au stade de la préécriture.
Lorsque vous écrivez un essai narratif, vous racontez une histoire. Les essais narratifs sont racontés d’un point de vue défini, souvent celui de l’auteur, donc il y a un sentiment ainsi que des détails spécifiques et souvent sensoriels fournis pour impliquer le lecteur dans les éléments et la séquence de l’histoire. Les verbes sont vifs et précis. L’essai narratif fait un point et ce point est souvent défini dans la phrase d’ouverture, mais peut aussi se trouver comme la dernière phrase du paragraphe d’ouverture.
Puisqu’un récit s’appuie sur des expériences personnelles, il se présente souvent sous la forme d’une histoire. Lorsque l’écrivain utilise cette technique, il doit s’assurer d’inclure toutes les conventions de la narration : l’intrigue, le personnage, le cadre, le point culminant et la fin. Il est généralement rempli de détails soigneusement sélectionnés pour expliquer, soutenir ou embellir l’histoire. Tous les détails se rapportent au point principal que l’écrivain tente de faire.
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Pour résumer , l’essai narratif
- est raconté d’un point de vue particulier
- fait et soutient un point
- est rempli de détails précis
- utilise des verbes vifs et des modificateurs
- utilise le conflit et la séquence comme toute histoire
- peut utiliser le dialogue
Le but d’un rapport narratif est de décrire quelque chose. De nombreux étudiants rédigent des rapports narratifs en pensant qu’il s’agit de dissertations ou de travaux universitaires. Bien que les informations contenues dans ces rapports soient basiques par rapport à d’autres formes d’écriture, les rapports narratifs n’ont pas la « réflexion supérieure » que les dissertations exigent. C’est pourquoi les rapports narratifs ne donnent pas, en règle générale, de bonnes notes dans de nombreux cours universitaires. Un exemple de base de rapport narratif est le « rapport de livre » qui décrit un livre ; il inclut les personnages, leurs actions, éventuellement l’intrigue et, peut-être, certaines scènes. En d’autres termes, il s’agit d’une description de « ce qui se passe dans le livre ». Mais cela laisse de côté énormément de choses.
Ce qui est laissé de côté, c’est ce dont parle le livre ou l’article — les concepts sous-jacents, les hypothèses, les arguments ou le point de vue que le livre ou l’article exprime. Un rapport narratif laisse de côté une discussion qui replace les événements du texte dans le contexte de ce dont parle le texte. Le texte parle-t-il d’amour ? De la vie à toute allure ? De la société ? De la richesse et du pouvoir ? De la pauvreté ? En d’autres termes, les rapports narratifs négligent souvent le but de l’auteur ou le point de vue exprimé à travers le livre ou l’article.
Une fois qu’un incident est choisi, l’écrivain doit garder trois principes à l’esprit.
- N’oubliez pas d’impliquer les lecteurs dans l’histoire. Il est beaucoup plus intéressant de recréer réellement un incident pour les lecteurs que de simplement le raconter.
- Trouver une généralisation, que l’histoire soutient. C’est la seule façon pour que l’expérience personnelle de l’écrivain prenne un sens pour les lecteurs. Cette généralisation n’a pas besoin d’englober l’humanité dans son ensemble ; elle peut concerner l’écrivain, des hommes, des femmes ou des enfants d’âges et de milieux divers.
- Rappellez-vous que, bien que la composante principale d’un récit soit l’histoire, les détails doivent être soigneusement sélectionnés pour soutenir, expliquer et améliorer l’histoire.
Conventions des essais narratifs
En rédigeant votre essai narratif, gardez à l’esprit les conventions suivantes.
- Les récits sont généralement écrits à la première personne, c’est-à-dire en utilisant le je. Cependant, la troisième personne (il, elle ou elle) peut également être utilisée.
- Les récits s’appuient sur des détails concrets et sensoriels pour transmettre leur point de vue. Ces détails doivent créer un effet unifié et puissant, une impression dominante. Plus d’informations sur l’utilisation de détails spécifiques sont disponibles sur une autre page.
- Les récits, en tant qu’histoires, devraient inclure ces conventions d’histoire : une intrigue, y compris le cadre et les personnages ; un point culminant ; et une fin.
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