5 idées de traitement des TOC que vous devriez envisager

Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est une affection mentale définie par des pensées et des croyances obsessionnelles anxiogènes, ainsi que par des comportements effectués de manière compulsive pour apaiser ces obsessions. Étant donné que ces comportements finissent par accroître l’anxiété de la personne au lieu de l’apaiser, les pensées obsessionnelles et les actions compulsives qui définissent les TOC finissent par s’amplifier mutuellement, ce qui nécessite un traitement susceptible d’offrir à la personne souffrant de TOC un soulagement des symptômes. Il existe actuellement plusieurs formes établies de traitement du TOC, chacune offrant son propre niveau d’efficacité et ses effets secondaires possibles. Il est recommandé de consulter votre médecin pour trouver le traitement le mieux adapté à vos symptômes et à vos besoins.

Deep TMS : la stimulation magnétique transcrânienne profonde (dTMS) est un cours de traitement unique qui utilise des champs magnétiques pour atteindre de manière sûre, efficace et non invasive les structures cérébrales associées aux troubles mentaux.

Deep TMS a été autorisé par la FDA pour traiter le TOC depuis 2018, en raison de sa capacité à offrir un soulagement substantiel aux personnes qui luttent contre cette maladie. Cette constatation a été confirmée par une étude clinique multicentrique de 2019, contrôlée par simulacre, publiée dans l’American Journal of Psychiatry, qui a déterminé que la SMTD soulageait efficacement et en toute sécurité les symptômes du trouble obsessionnel-compulsif, même chez les patients dont l’état ne s’était pas suffisamment amélioré grâce aux médicaments ou à la thérapie.

En tant que forme de thérapie non invasive, la SMTD ne nécessite pas d’anesthésie, peut être intégrée dans la routine quotidienne des individus et ne provoque pas d’effets secondaires durables ou importants.

Therapie cognitivo-comportementale : La TCC est une forme de thérapie par la parole qui est considérée comme un traitement de première intention pour les TOC. Sous la direction d’un professionnel de la santé mentale formé, la TCC se concentre sur les pensées, les sentiments, les comportements et les réactions physiques impliqués dans le TOC. Ceci est fait dans le but de familiariser le patient avec les différentes facettes de la condition et d’aider progressivement à soulager ses symptômes.

Au fil des ans, plusieurs types de thérapie différents se sont ramifiés à partir de la TCC pour offrir aux patients souffrant de TOC un plus grand soulagement des symptômes. La plus notable d’entre elles est la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) : L’ACT favorise l’ouverture et la flexibilité lors de la réaction aux symptômes du TOC, car le thérapeute aide le patient à définir et à suivre un engagement envers son propre bien-être.

La thérapie d’exposition et de réponse (ERP) est une forme supplémentaire de thérapie trouvée pour traiter efficacement le TOC. L’ERP aide le patient à surmonter son TOC en l’exposant progressivement à des stimuli qu’il associe à l’anxiété induite par le TOC. Le patient est encouragé à s’abstenir de réagir aux stimuli de manière obligatoire et, avec le temps, il s’habitue à gérer les comportements anxiogènes liés aux TOC.

Psychopharmacologie : La médication est une autre forme de thérapie souvent considérée comme un cours de traitement de première ligne pour le TOC. La FDA a approuvé plusieurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), tels que les médicaments de marque Prozac et Zoloft, ainsi qu’un antidépresseur tricyclique (ATC) pour traiter cette affection, les ISRS étant la classe de médicaments la plus couramment prescrite.

Bien que de nombreux patients luttant contre les symptômes du TOC attestent du soulagement que leur a procuré la psychopharmacologie, nombre d’entre eux ressentent également un certain nombre d’effets secondaires, et peuvent décider d’interrompre cette forme de traitement en raison de leur gravité.

Therapie psychodynamique : Une autre forme de thérapie trouvée pour offrir un certain soulagement aux patients atteints de TOC est la psychodynamique. Ce traitement explore les relations et les événements trouvés, parmi d’autres caractéristiques de leur vie, comme étant fondamentaux pour le sens du soi du patient, sa vision du monde et son récit personnel. Ces éléments sont ensuite examinés en relation avec les symptômes négatifs du trouble obsessionnel-compulsif qu’il éprouve, dans le but de comprendre les raisons profondes de sa réaction à l’anxiété que son état produit en lui. Au fil du temps, le patient est, on l’espère, en mesure de s’éloigner de la réponse automatique à son anxiété induite, des réactions plus souples, pacifiantes et bénéfiques prenant leur place.

Chirurgie et autres traitements invasifs

Malgré les options susmentionnées disponibles pour ceux qui luttent contre les TOC, certains patients n’éprouvent pas de soulagement avec les traitements de première ligne ou non invasifs. Par conséquent, les patients résistants au traitement peuvent se voir proposer des options neurochirurgicales par les professionnels de santé qui les traitent.

Des études récentes s’appuyant sur différentes méthodes de lésions neurologiques ont montré un certain niveau d’efficacité pour soulager les symptômes du TOC chez les patients résistants au traitement. Ces méthodes comprennent les lésions coagulatives au couteau gamma, l’implantation de graines radioactives qui provoquent des ablations locales, et la craniotomie standard. Les options ablatives, neurochirurgicales, se concentrent toujours sur le circuit cortico-striato-thalamo-cortical du cerveau, qui est censé devenir hyperactif chez les patients confrontés à un TOC.

En plus du caractère invasif et de la période de récupération nécessaire après de telles procédures, il convient de préciser que les études examinant ces techniques sont normalement basées sur des essais ouverts impliquant un nombre limité de patients. Par conséquent, leur efficacité au sein de la population générale des TOC n’a pas encore été établie et nécessite que des études en aveugle de plus grande envergure déterminent leur efficacité à atténuer les symptômes des TOC.

Vous pourriez également être intéressé par…

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *